De nombreuses banques, services publics, télécoms et autres fournisseurs de services continuent d'encourager (et parfois de forcer) leurs clients à passer du papier aux communications électroniques, réclamant que la communication électronique soit «plus verte», «sauve les arbres» ou «protège la planète». On peut ainsi conclure que les PDG de ces entreprises sont soit 1) mal informés sur la durabilité inhérente de l’impression et du papier, de la rapidité exponentielle quant à l'empreinte environnementale reliée aux outils de la communication numérique ou les deux, 2) font confiance aux équipes de marketing qui ne prennent pas la peine de valider les déclarations environnementales ou 3) cherchent à réduire les coûts en ignorant les règles de marketing environnemental établies par l’Association Canadienne de Normalisation (Groupe CSA) et de FTC américaine selon lesquelles, les spécialistes du marketing «ne devraient pas faire d'allégations générales et sans réserve sur les avantages environnementaux comme« vert »et que« les allégations devraient être claires, proéminentes et spécifiques ».
Croissance des appareils électroniques et des déchets électroniques
De nombreuses banques, services publics, télécoms et autres fournisseurs de services continuent d'encourager (et parfois de forcer) leurs clients à passer du papier aux communications électroniques, réclamant que la communication électronique soit «plus verte», «sauve les arbres» ou «protège la planète». On peut ainsi conclure que les PDG de ces entreprises sont soit 1) mal informés sur la durabilité inhérente de l’impression et du papier, de la rapidité exponentielle quant à l'empreinte environnementale reliée aux outils de la communication numérique ou les deux, 2) font confiance aux équipes de marketing qui ne prennent pas la peine de valider les déclarations environnementales ou 3) cherchent à réduire les coûts en ignorant les règles de marketing environnemental établies par l’Association Canadienne de Normalisation (Groupe CSA) et de FTC américaine selon lesquelles, les spécialistes du marketing «ne devraient pas faire d'allégations générales et sans réserve sur les avantages environnementaux comme« vert »et que« les allégations devraient être claires, proéminentes et spécifiques ».
Croissance des appareils électroniques et des déchets électroniques
Il n’y a pas de doute quant au fait que l’utilisation d’appareils électroniques a augmenté de façon exponentielle au cours de la dernière décennie. Selon une étude réalisée en 2019 par le Centre de recherche Pew, la grande majorité des Américains (81%) possèdent des téléphones intelligents, versus 35% en 2011. Près de trois quarts des adultes américains possèdent des ordinateurs de bureau ou portables, et environ la moitié possède des tablettes et liseuses électroniques. Ce boom a rendu nos vies plus efficaces, productives et agréables, mais elle a également eu des conséquences graves et croissantes sur l'environnement, la santé et l'économie.
Selon le Moniteur mondial de déchets électroniques (GEM) 2020 récemment publié, un record de 53,6 millions de tonnes métriques de déchets électroniques a été généré en 2019, une hausse de 21% en seulement cinq ans. À titre de comparaison, les déchets électroniques de l’année dernière pesaient jusqu’à 350 navires de croisière de la taille du Queen Mary 2, suffisamment pour former une ligne de 122 km de long. Le GEM décrit les déchets électroniques comme des produits possédant une pile ou une prise, ayant été mis au rebut. Les petits équipements électroniques, de télécommunications, écrans et moniteurs représentaient plus de la moitié des déchets électroniques mondiaux l'an dernier. Les États-Unis et le Canada ont collectivement généré 7,7 tonnes métriques de déchets électroniques en 2019, soit 46 livres par personne, et près de trois fois la génération mondiale par habitant se situant autour de 16 livres.
Le rapport prédit également que les déchets électroniques mondiaux atteindront 74 tonnes métriques d'ici 2030, soit près du double des déchets électroniques en seulement 16 ans. Cela fait des déchets électroniques le flux de déchets qui connaît la croissance la plus rapide au monde, alimenté par des taux de consommation plus élevés d'appareils électriques et électroniques, des cycles de vie courts des appareils et peu d'options de réparation. De nombreuses personnes considèrent désormais les appareils comme étant jetables pour les remplacer par un appareil plus puissant. D'autres peuvent les conserver, mais sont incapables de trouver un moyen rentable de les réparer.
Peu de déchets électroniques sont recyclés
En 2019, le GEM a constaté que seulement 17,4% des déchets électroniques étaient récupérés et recyclés, dont seulement 15% recyclés en Amérique du Nord. La plupart des déchets électroniques ont été soit jetés, soit brûlés plutôt que récupérer pour être recyclés et réutilisés.
De nombreuses substances toxiques et dangereuses se trouvent dans les équipements électroniques et présentent un risque grave pour l'environnement et la santé humaine lorsqu'elles ne sont pas manipulées de manière écologique. Une recherche récente citée dans le GEM a révélé que les déchets électroniques non réglementés sont associés à un nombre croissant d'effets néfastes sur la santé (problèmes cardiovasculaires et respiratoires, cancer), des malformations congénitales et des problèmes neurologiques et causent même des dommages à l'ADN.
Les déchets électroniques représentent également une énorme perte économique. Lorsque les appareils électroniques sont simplement jetés, les matériaux récupérables de grande valeur comme le fer, le cuivre et l'or se retrouvent par le fait même au rebut. «Si nous ne pouvons pas recycler les déchets électroniques, nous ne reprenons pas les matériaux réutilisables, ce qui signifie que nous devons extraire de nouvelles matières premières», déclare Vanessa Forti, auteur principale du GEM. On estime que la valeur des matières premières de tous les déchets électroniques mondiaux générés en 2019 est équivalente à 57 milliards de dollars américains, soit plus que le produit intérieur brut de la plupart des pays à travers le monde.
Communication électronique, consommation d'énergie et changement climatique
La miniaturisation des équipements et «l'invisibilité» des infrastructures utilisées nous amènent à sous-estimer l'empreinte environnementale du numérique. Ce phénomène est renforcé par la généralisation des services sur le «nuage», ce qui rend la réalité physique d'utilisation d'autant plus imperceptible et conduit à sous-estimer les impacts environnementaux directs du numérique.
D'ici 2023, le géant mondial de la technologie Cisco estime que l'Amérique du Nord comptera 345 millions d'utilisateurs Internet (contre 328 millions en 2018) et 5 milliards d'appareils / branchements en réseau (contre 3 milliards en 2018). Le Département Américain de l'Énergie démontre que les centres de données américains ont consommé environ 70 milliards de kilowattheures (kWh) en 2014, ce qui représente environ 1,8% de la consommation totale d'électricité aux États-Unis. Sur la base des estimations des tendances actuelles, les centres de données américains devraient consommer environ 73 milliards de kWh en 2020. Cette consommation d'énergie n'inclut pas l'énergie requise pour construire, alimenter ou recharger les appareils.
Selon le Projet Shift, un groupe de réflexion sur la transition carbone, la consommation d'énergie nécessaire aux technologies numériques augmente de 9% chaque année et la part du numérique dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) pourrait doubler pour atteindre 8% d'ici 2025. Le Laboratoire National de l’Énergie Renouvelable Américaine a analysé 113 entreprises de technologie de l'information en 2014 et a constaté que seulement 14% de l'énergie consommée provenait de sources renouvelables.
Les contrastes entre les communications électroniques et papiers sont bien définis
L'ampleur des impacts négatifs résultant de l'utilisation de la communication électronique devrait être une cause suffisante pour que les entreprises abandonnent leurs affirmations invérifiables de ‘’désinformation verte, communément appelé Greenwashing’’ selon lesquelles la transition au numérique est meilleur pour l'environnement. La comparaison avec la communication sur papier devrait être concluante pour ceux qui sont engagés à des pratiques de marketing responsables.
• Le papier est fabriqué à partir d'une ressource renouvelable - des arbres issus de forêts bien gérées.
• Avec un taux de récupération de 66% aux États-Unis et de 70% au Canada, le papier est plus recyclé que tout autre produit en Amérique du Nord.
• La majorité de l'énergie utilisée pour fabriquer du papier en Amérique du Nord provient de la biomasse, neutre en carbone, et d'autres sources renouvelables.
• L'industrie américaine des pâtes et papiers a émis 35,7 tonnes métriques d'émissions de GES en 2018, ce qui ne représentait que 1,2% des émissions américaines directes totales.
• Plus de 90% de l'eau utilisée pour fabriquer le papier en Amérique du Nord est nettoyée et retournée à la source. La balance s'évapore ou reste dans les produits en papier.
• L'industrie papetière nord-américaine a démontré une amélioration continue de sa performance environnementale, et celle-ci est bien documentée.
Depuis sa création, Two Sides s'emploie à mettre fin à la désinformation verte, ou encore à l’écoblanchiment, communément appelé ‘’greenwashing’’ corporatif de l'imprimé et du papier. Pour plus d'informations sur la campagne ‘’anti-greenwash de Two Sides’’, cliquez ici.
Pour plus d'informations sur la communication électronique et d'autres sujets sur la durabilité du papier, cliquez ici.
Cet article provient de Two Sides.